Banc d'essai - Digibit Aria
Dans la gamme des transports puristes très haut de gamme, Digibit entend bien se tailler sa place. Nous avons eu l'occasion d'échanger avec son patron, Juan Jose Perez à l'occasion de son passage à Paris. Au cours d'un long entretien, nous avons peu échanger des points de vue divers sur la dématérialisation et évoquer avec plaisir l'industrie des télécom que nous avons tous deux partagés pendant de longues années.
J'avais eu l'opportunité de tester il y a un mois l'intégration Aria dans l'Oppo BD-105EU dont vous retrouverez les éléments dans Haute Fidélité. Cette mouture m'avais semblé intéressante, bien que présentant quelques dysfonctionnement. Le logiciel a été depuis mis à jour et celui que nous avons reçu chez Stéréo Prestige & Image ce mois-ci est bien plus stable. Ne pouvant tapisser la revue d'images, je poste donc ici le complément de l'article sous forme de vues internes et de l'application.
Vue interne de l'appareil
L'organisation interne est claire, carte numérique isolée à l'arrière, alimentation sur le côté gauche près du disque dur et de la carte ordinateur que l'on voit ici en haut à gauche de l'image :
Un micro-ordinateur créé sur mesure, carte mini de facto, avec m-Sata et contrôleur RAID intégré, 3 ports USB utilisés, 1 vers la carte son, 2 vers le châssis à l'arrière :
L'alimentation à découpage cachée derrière son blindage peut être upgradée en version linéaire :
La carte son numérique est équipée d'une logique relativement courante, FPGA et transceiver USB pour la liaison vers la carte mère. On y trouve une dose de régulation et d'isolation galvanique près des sorties.
Sur cette vue on voit les composants en situation plus clairement et notamment les deux horloges pour gérer les multiplications de fréquences proprement :
Vue de l'application iPad
Une sélection par liste de lecture :
Style d'affichage en mode vignette, exemple avec les albums :
Sélection par liste étendue, on accède à plus d'informations sur les plages :
On voit ici la vue montrant l'espace libre sur le stockage interne du serveur et les fonctions permettant l'ajout de musique depuis le réseau (copie vers le disque local ou référencement uniquement), copie de musique à partir d'un disque local branché sur les ports USB :
Parcours d'une arborescence sur un NAS réseau, l'ajout se fait et la bibliothèque s'enrichit en arrière plan sans intervention :
En zoom sur un album, la vue simplifiée montre juste les titres :
En zoom, la vue enrichie apporte plus d'informations comme le bitrate qui renseigne sur l'échantillonnage réel :
La vue par vignette n'apporte pas dans ce mode de grande amélioration, elle est à mon sens à éviter !
En lecture de plage, on peut à l'aide d'un menu voir l'ensemble des plages de l'album en question et le noter (étoiles) :
Synthèse
L'Aria est une transport audiophile très haut de gamme. De conception originale en regroupant le meilleur de ce qui existe dans le monde du PC Audiophile, il propose une agrégation sous forme de bibliothèque unifiée entre disque local et réseau. Le son peut être dirigé, soit vers les sorties locales de la machine via ses sorties numériques, soit vers des lecteurs UPNP compatibles DLNA ou Airplay. L'Aria fait alors office de serveur de média et transcode le flux jusqu'à 320 kb/s vers le récepteur.
L'implémentation est d'une approche puriste, avec une alimentation à découpage qui peut être mise à jour vers une version linéaire (disponible fin Mai 2014), une section numérique sous forme d'une carte USB délivre un flux bit perfect à tout DAC disposant d'une entrée I²S, AES/EBU ou S/PDIF. L'ordinateur embarqué est construit sur cahier des charges, high end oblige ! La ventilation est absente du fait de la faible chauffe de l'ensemble et de la géométrie du châssis avec ses évacuations latérales et ses radiateurs en aluminium de 6mm. On peut tout au plus regretter l'absence de filtrage du bruit généré par le disque dur pour le stockage....
Le modèle de base tourne autour de 4000€ avec un stockage interne intégré de 1To. Pour environ 100€ de plus on peut avoir 2To, arrivé à ce prix, faut-il y réfléchir deux fois ?
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